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Les présentations sont téléchargeables à partir du lien (pdf) en rouge, suite à leur titre.
Mardi 29 septembre 2015
Introduction
Mardi 29 septembre, 14h00-14h30
Ouverture des journées
Renaud Fabre
DIST CNRS
Plénière
Mardi 29 septembre, 14h30-15h30
Quelles évolutions pour l’IST et ses métiers ? (pdf)
Francis André
DIST CNRS
Table Ronde
Mardi 29 septembre, 16h00-17h30
Quels besoins en IST pour les chercheurs de l'ESR (Enseignement Supérieur et la Recherche) ? (pdf Renaud Fabre)
Table ronde animée par Renaud Fabre (DIST-CNRS)
Intervenants : Didier Torny (DAS INSHS), Benoît Pier (CNRS-LMFA et Corist INSIS), Caroline Muller (Doctorante en histoire, LARHRA), Frédéric Hélein (Professeur à l'Université Paris Diderot - Paris 7 , Directeur du Réseau National des Bibliothèques de Mathématiques)
Plénière
Mardi 29 septembre, 17h30-18h15
L’élaboration de la prospective d’emploi au CNRS
Béatrice Simpson
CNRS-OMES
L’allocation des ressources au CNRS porte sur la rencontre entre deux exercices : une prospective d’emploi élaborée chaque année par la DRH et le recueil des besoins des unités – idéalement identifiés à partir d’une démarche de Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences (GPEC) – lors de la campagne de demande de ressources dans Dialog.
L’exposé proposé portera donc, d’une part sur la présentation de la prospective d’emploi (Dialogue de gestion RH) mené au printemps par la DRH auprès des instituts et d’autre part sur la démarche de GPEC, pour aboutir à l’attribution des postes aux unités.Un rappel méthodologique pourra être fait si nécessaire sur la notion d’ETPT et/ou de plafond d’emplois.
Il pourra également être évoqué le fait que l’Observatoire des Métiers propose en parallèle du DDG-RH des outils d’aide à la décision, en lien avec l’évolution des métiers, par le biais d’études, d’outils statistiques ou encore la récente réactualisation du référentiel de l’Emploi IT.
Parcours et fonctions actuelles :
Diplômée de l’Ecole Supérieure de Commerce de Montpellier, spécialisation RH, Béatrice Simpson a exercé les fonctions de consultante pendant 7 années dans une société de conseil en gestion de projet et accompagnement du changement. Elle a ensuite intégré le CNRS, en 2003, sur un poste de Responsable Formation qu'elle a occupé pendant 7 années avant de prendre, en 2011, les fonctions de Responsable adjointe de l’Observatoires des métiers et de l’Emploi Scientifique (OMES) au sein de la DRH. Elle a piloté ou participé à plusieurs études métiers notamment celles sur les métiers de la BAP D ou l’interdisciplinarité dans la gestion des personnels chercheurs.
Mercredi 30 septembre 2015
Plénière
Mercredi 30 septembre, 9h00-10h10
Mieux partager l’information scientifique. Retours sur :
- les enquêtes IST auprès des Directeurs d’unité et des personnels d’IST du CNRS
- l’étude technico-budgétaire (phase 2 Valoriser) (pdf)
Francis André, Joanna Janik
DIST-CNRS
La DIST a entrepris un important travail de recueil des besoins en matière d’IST destiné à la fois aux directeurs d’unité et des personnels IST au CNRS.
Les objectifs poursuivis étaient à la fois de mieux adapter les orientations stratégiques de l'organisme en choix opérationnel de projet et d'outils et aussi de recueillir et analyser les besoins en IST en facilitant l'accès aux services offerts aux chercheurs. L’étude technico-budgétaire (ETB) s’inscrit dans la continuité des grandes étapes de construction d’une politique de l’IST du CNRS. L’ETB qui se déroule actuellement se découpe en 4 phases.
Notre présentation sera l'occasion de partager les résultats de deux enquêtes qui ont alimenté la deuxième phase de l'ETB "Valoriser", visant à décliner une offre de services proposées par les entités CNRS dédiées à des activités IST et par les unités de recherche elles-mêmes.
Plénière
Mercredi 30 septembre, 10h10-10h55
Hier : documentaliste en IST / demain : chargée d’enseignement en ligne pour la réalisation de Mooc : quel chemin parcouru ? (pdf)
Isabelle Rey
INRIA Grenoble
Après une brève présentation de mon parcours professionnel et le cheminement d’un changement professionnel (quelles formations ai-je suivi ?, quelles sont les compétences demandées, etc.), je propose de vous faire découvrir cette nouvelle mission d’accompagnement de la recherche par la conception et réalisation de Moocs au sein de l’INRIA. Ainsi, je vous présenterai le cadre de production d’un Mooc à l’INRIA.
Parcours et fonctions actuelles :
De formation initiale littéraire (licence de Lettres Modernes et licence des Arts du Spectacle), j’ai obtenu une maîtrise des sciences de l’information et de la documentation suivie, en 1999 du DESS en informatique documentaire de l’ENSSIB (École Nationale Supérieure des Sciences de l’Information et des Bibliothèques).
Après un début de carrière comme documentaliste (Chambre de Commerce), puis chargée des formations à la recherche documentaire des étudiants (bibliothèque universitaire de sciences), j’ai intégré le service IST (Information Scientifique et Technique) de l’INRIA Grenoble (Institut des Sciences du numérique) en 2002 comme documentaliste/Ingénieur d’études.
D’abord chargée de la gestion du fonds, au fil des années, les missions ont évolué avec les usages des utilisateurs qui se sont éloignés de l’univers physique du centre de documentation. Ainsi, profitant d’une réorganisation de la ligne métier Information Scientifique et Technique, j’ai intégré en septembre 2014 le Mooc Lab de l'INRIA en tant que chargée de l’ingénierie pédagogique et de l’enseignement en ligne.J’ accompagne aujourd’hui les scientifiques pour la réalisation de Mooc (Massive Open Online Course / cours en ligne ouvert et gratuit) pour une diffusion sur la plate forme FUN (France Université Numérique), mise à disposition des établissements de l’enseignement supérieur lancée par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche en 2013.
Plénière
Mercredi 30 septembre, 11h10-11h55
Big data et métiers de la documentation (pdf)
Jean-Michel Saläun
ENS Lyon
Le mouvement dit des "big data" est souvent présenté comme une révolution susceptible de transformer radicalement des pans entiers de l'activité économique. A-t-il une conséquence sur celle des documentalistes ? Bien des caractéristiques de ce mouvement sont familières au monde de la documentation, à commencer par sa structure. Mais la documentarisation de tous les objets et de tous les événements issue de leur numérisation bouleverse les méthodes traditionnelles du métier par les effets d'échelle et les capacités de calcul et modifie sans doute aussi notre relation au savoir. Il est alors indispensable de renouveler les compétences pratiques et de se maintenir éveillé face au renouvellement de la demande de connaissances, même si le raisonnement documentaire reste pérenne.
Parcours et fonctions actuelles :
Jean-Michel Salaün est professeur à l’ENS de Lyon, Institut français d'éducation, responsable du master en architecture de l’information de l’université de Lyon. Ancien responsable du réseau de chercheurs du CNRS sur le document numérique (RTP-Doc). Ancien directeur de l’Ecole de bibliothéconomie et des sciences de l’information de l’Université de Montréal. Auteur de nombreux livres et articles sur la transformation numérique documentaire.
Plénière
Mercredi 30 septembre, 11h55-12h40
Du dépôt au partage des archives sonores de la recherche, les évolutions du métier de phonothécaire (pdf)
Françoise Acquier (CRESSON, Ecole d'architecture Grenoble), Ariane Néroulidis, Marine Soubrié (Phonothèque Aix en Provence)
L'accès aux données de la recherche est aujourd'hui au coeur des métiers de l'IST au CNRS. Depuis la fin des années 1970 deux laboratoires de recherche se préoccupent de l'archivage des données enregistrées sur le terrain : la Phonothèque de la Maison Méditerranéenne des Sciences et de l'Homme à Aix-en-Provence et le Centre de Recherche sur l’Espace Sonore et l’Environnement Urbain à Grenoble. L'intervention a pour objectif de présenter comment le métier de phonothécaire se redéfinit autour de nouvelles pratiques : la contextualisation des archives, l’exigence des formats des données, leur interopérabilité, leur archivage à long terme, leur éditorialisation sur des Carnets de la plateforme Hypothèses, la mise en œuvre de guide de bonnes pratiques alliant éthique et droit. Les archives sonores participent ainsi pleinement de l’essor des “digitals humanities”.
Parcours et fonctions actuelles :
Françoise Acquier : Après avoir affectuée une maîtrise en urbanisme et aménagement (Université de Tours) et un DEA de Gréographie (Université de Montpellier), j’ai obtenu le capès de Documentation et exercé le métier de professeur-documentaliste durant 4 ans. En 2001 j’ai rejoins l’équipe Cresson - UMR Ambiances Architectures Urbanités à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Grenoble par mutation interne. Chargée des ressources documentaires de l’équipe, composée de 40 chercheurs et doctorants, sociologues, architectes et philosophe, mes missions sont centrées autour de la gestion du fonds documentaires spécialisé, l’archivage des publications de l’équipe, la veille sur l’actualités des ambiances, l’accompagnement des projets de recherche. Depuis 2003, nous travaillons de concert avec l’ingénieur son de l’équipe à la numérisation et au traitement des archives sonores de terrain. Il s’agit de prise de son de l’environnement sonore.
Ariane Néroulidis : Titulaire d’un master 1 en Lettres modernes à l’Université Lumière Lyon 2, je me suis dirigée vers un master professionnel proposé par l’enssib (Ecole nationale supérieure des sciences de l’information et des bibliothèques) à Villeurbanne. Je me suis spécialisée la deuxième année dans le domaine des archives numériques et mené un mémoire de recherche sur les enjeux des archives participatives (crowdsourcing), en parrallèle avec mon stage de fin d’études à la Maison Méditerranéenne des sciences de l’homme (USR 3125) sous la responsabilité de Véronique Ginouvès (IR1 CNRS). En septembre 2015 je serai sous contrat AMU (Aix-Marseille Université) puis à partir de janvier 2016 en contrat CNRS en tant qu’assistante-ingénieur. Je serai chargée du catalogage en EAD (Encoded Archival Description) sur la plateforme Calames, puis du mapping en EDM (European Data Model) pour la plateforme Europeana Sounds.
Marine Soubrié: Diplômée d'une licence d'histoire mention patrimoine de l'université de Nîmes et d’un master professionnel : métiers des archives, spécialité: archives sonores et audiovisuelles de l'Université-Aix-Marseille I. Je travaille actuellement à la phonothèque de la Maison Méditerranéenne des sciences de l‘homme (USR 3125) en collaboration avec Véronique Ginouvès (IR1 CNRS), en tant qu’ingénieur d’études (contrat CNRS CDD). Depuis avril 2105, j’archive et catalogue les données issues du programme de l’ANR-Colostrum : l’alimentation pré-lactée-don et consommation néonatale du colostrum: pratiques et représentations et enjeux de santé publiques auprès de treize partenaires et en collaboration avec sept pays. Le carnet de recherche de l’ANR sur la plateforme Hypotheses.org présente les travaux en cours : http://colostrum.hypotheses.org
Atelier 1
Mercredi 30 septembre, 14h30- 16h00
Comment mettre en place un Mooc ? Quelles sont les étapes du projet ? Comment accompagner les scientifiques ? A vous de jouer…
Isabelle Rey
INRIA Grenoble
Après une mise en situation dans un contexte de création d’une activité pédagogique en ligne, je propose, par le biais d’un travail de groupe, de faire participer et échanger les participants sur la méthodologie et les étapes de la conception d’un Mooc.
Atelier 2
Mercredi 30 septembre, 14h30- 16h00
Produire, traiter, analyser, documenter : les bases de données d’enquête en SHS dans tous leurs états (pdf)
Viviane Le Hay
Centre Émile Durkheim - Bordeaux
À partir de l’exemple d’une recherche menée en science politique au moment de la séquence électorale de 2012 par trois équipes en science politique (projet TriÉlec 2012, Centre Émile Durkheim, Centre d’Études Européennes, PACTE), cet atelier présentera les différentes étapes du montage d’une enquête par questionnaire et la place singulière occupée par les ingénieurs spécialistes de la production, du traitement et de l’analyse des bases de données au sein de ces dispositifs de recherche. Il s’agira de souligner comment, à partir de questions de recherche spécifiques, s’articulent les différentes phases du processus qui mènent à la publication des résultats scientifiques (entre autres : détermination des modes de collecte et de l’échantillon, élaboration du questionnaire, préparation et documentation du fichier, analyse des données collectées, archivage). L’exemple de la construction d’une mesure innovante de la précarité sociale dans les enquêtes électorales françaises servira d’illustration à l’atelier.
Parcours et fonctions actuelles :
Viviane Le Hay est ingénieure de recherche CNRS, chargée de la statistique et des méthodes au Centre Émile Durkheim (Bordeaux, UMR de sociologie et science politique) depuis 2011. Elle est entrée au CNRS en 2006 au Centre de recherches politiques de Sciences Po. Docteur en sociologie, elle est spécialiste de la méthode d’enquête par questionnaire et de l’analyse des données tout particulièrement en ce qui concerne le champ de la sociologie électorale et des comportements politiques. Elle est entre autres responsable de l’atelier Méthodes de son laboratoire qu’elle anime avec 2 doctorantes, coordonne le cours de 3e année de « méthodes pour les sciences sociales » de l’IEP de Bordeaux, et encadre une partie des projets de recherche du Centre Émile Durkheim sur les questions de méthodologie. Elle est membre du Bureau du réseau InSHS MATE-SHS (Méthodes, analyses, terrains, enquêtes en SHS) fondé à la fin de l’année 2014. Elle a publié fin 2014 avec une collègue un manuel de méthodes statistiques pour les sciences sociales aux éditions Ellipses.
Depuis plusieurs années, elle travaille à la question des effets politiques de la précarité, du niveau de revenu et de la dotation patrimoniale. Elle réfléchit, dans le cadre du programme TriÉlec 2012 et sous l’impulsion de Nonna Mayer (DR CNRS), à l’élaboration d’une nouvelle mesure de la précarité dans les enquêtes par questionnaires en sociologie électorale, aspects qu’elle développera en particulier au cours de ces FREDOC 2015.
https://durkheim.u-bordeaux.fr/Notre-equipe/Accompagnement-de-la-recherche
Atelier 3
Mercredi 30 septembre, 14h30-16h00
De l'écoute à l'archivage à long terme, méthodologie du traitement d'archives sonores (pdf)
Françoise Acquier (CRESSON, Ecole d'architecture Grenoble), Ariane Néroulidis, Marine Soubrié (Phonothèque Aix en Provence)
Les stagiaires, mis en situation à partir de l’écoute de plusieurs enregistrements sonores, devront résoudre les questions méthodologiques rencontrées par le traitement et la diffusion de ce type de données : Comment décrire une enquête de terrain ? Quels formats utiliser pour la conservation et la diffusion ? Peut-on mettre à disposition la totalité de l’enquête ? Comment valoriser ce contenu sur d’autres plateformes (Calames, Europeana) ? Comment utiliser les services d’Human-Num ? Le contenu de l’atelier sera restitué par l’écriture collective d’un billet publié sur Les carnets de la phonothèque.
Table ronde
Mercredi 30 septembre, 16h30-17h30
Instances, organismes et processus de formation
Table ronde animée par Jean-Michel Salaün (ENS Lyon)
Intervenants : Jean-Philippe Accart (EHL, Lausanne), Claire Denecker (Présidente de l'Association du Réseau des URFIST), Benoît Epron (Enssib), Paolo Laï (INIST), Michel Roland (BSN9)
Plénière
Mercredi 30 septembre, 17h30-18h30
Présentation de la synthèse sur l’accompagnement aux chercheurs dans le cadre d‘une réflexion commune inter-réseau (pdf)
Caroline Martin (IRSTEA), Huguette Rigot (Inalco)
Les professionnels de l’IST ont un rôle majeur à jouer dans la redéfinition de leurs missions de demain en relevant les défis que pose l’IST dans le monde de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. Suite à une journée de réflexion inter-réseaux, un groupe de travail s’est constitué pour réaliser un inventaire des études prospectives sur l’évolution des métiers du domaine de l’IST. Une synthèse des grandes tendances et des évolutions des métiers exprimées dans ces études sera présentée. Les éléments dégagés seront croisés avec la perception personnelle et professionnelle d’Huguette Rigot, enseignant-chercheur en sciences de l'information et de la communication , suivi d’un échange avec la salle pour en tirer des enseignements pour le futur des métiers liés à l’IST
Jeudi 1er octobre 2015
Plénière
Jeudi 1er octobre, 9h00-9h45
2010-2015 : 5 années pour changer l’INIST (pdf)
Raymond Bérard - Paolo Laï
INIST-CNRS
Parcours et fonctions actuelles :
Raymond Bérard a été nommé directeur de l'INIST-CNRS en juillet 2013. Il a auparavant dirigé pendant près de 8 ans l'ABES (Agence bibliographique de l'enseignement supérieur) dont il a largement diversifié les activités: d'une agence de bibliothèques exclusivement consacrée au catalogue collectif Sudoc, l'ABES s'est tournée vers les services aux chercheurs en développant le portail des thèses françaises, en valorisant ses référentiels, en lançant des programmes de recherche avec des laboratoires sur l’utilisation du web sémantique pour améliorer la qualité de ses bases. L'ABES est aussi devenue un acteur majeur dans l’achat de ressources électroniques pour toute la communauté de l’enseignement supérieur et de la recherche, via nomment le projet ISTEX.
Raymond Bérard a auparavant exercé les fonctions de directeur du Centre technique du livre de l’enseignement supérieur de Marne-La-Vallée (2004-2005) et de directeur des études de l'ENSSIB (2001-2004). Il a aussi dirigé plusieurs bibliothèques universitaires et publiques, en France et à l'étranger.
Raymond Bérard est très investi dans les instances documentaires en France et à l’international : Membre du Conseil d’administration et trésorier du CERL (Consortium of European research libraries), du Comité de gestion de TEL (The European Library), il a fait partie du Global Council d'OCLC (2007-2013), a présidé la section Management et Marketing de l'IFLA (2009-2011) ainsi que la commission générale information et communication (CG 46) de l'AFNOR (2008-2011). Il a accompagné la création de Sparc Europe (Scholarly Publishing and Academic Resources Coalition) comme membre de son Comité directeur de 2000 à 2008.
Accompagnement au changement : l’immersion. Retour d’expérience (pdf)
Dominique Lechaudel
INIST-CNRS
L’évolution du secteur de l’IST entraîne une modification des frontières des métiers associés. La marche en avant du tout numérique bouleverse une partie des pratiques professionnelles. Des solutions existent pour faciliter ces changements, mais pour les mettre en oeuvre, les partenaires de ces évolutions doivent apprendre à mieux se connaître pour mieux interagir. La pratique de l’immersion professionnelle est un des outil utilisé par l’INIST pour permettre à ses agents de construire des ponts entre les métiers et les organismes. Initié en 2014 avec un agent, puis ouvert ensuite aux volontaires désireux de construire leur projet, il se révèle un point clé de l’accompagnement au changement. Comme d’autres collègues, j’ai souhaité saisir cette opportunité.Je ferai un retour d’expérience sur mon immersion à l’Université de Lorraine au sein de la sous-direction du Numérique dans le cadre du projet ezPAARSE.
Parcours et fonctions actuelles :
Titulaire d’un DESS Informatique Double compétence, Dominique Lechaudel travaille au sein du service pilotage de projet de l’INIST. Il est chef du projet ezPAARSE qui fait partie des quatre projets labellisés par le comité de direction de l'unité. Arrivé en 1991 au CNRS en tant que "Chargé d'Analyse/développement", "Analyste documentaire" puis est devenu en 1994 Informaticien d'étude, Ingénieur Conception et développement. Dominique Lechaudel a ensuite travaillé sur les aspects informatiques notamment liés aux moteurs de recherche des projets Article@INIST, Form@INIST, Refdoc (fourniture de documents) puis sur les projets suivants Portail_stats, Thetra, RepAdr (pilotage).
De 2006 à 2009 Dominique Lechaudel était responsable du projet NUM_STAT qui était le précurseur du projet ezPAARSE. C'était un projet interne réalisé sur son initiative qui a permis de démontrer la faisabilité et les limites de la problématique d'analyse des usages de la documentation électronique par l'approche d'analyse des logs locales récoltées au niveau des serveurs mandataires (ezproxy) des portails documentaires du CNRS (ex : portails biblioVie, biblioSHS, … coté CNRS). Ce projet a reçu un accueil enthousiaste de la part de la communauté des services communs de documentation (SCD) en France. La direction de l'Unité a lancé en 2012 le projet national ezPAARSE en partenariat avec Couperin et l'Université de Lorraine avec pour objectif de proposer une solution fortement mutualisée permettant de répondre globalement à ces besoins d'indicateurs des usages de la documentation numérique.
Plénière
Jeudi 1er octobre, 10h00-10h45
Vers la gestion et le partage des données de la recherche : chercheurs et documentalistes scientifiques des évolutions parallèles (pdf)
Thierry Beguiristain (LIEC, UMR 7360, CNRS-Université de Lorraine), Marie-Christine Jacquemot-Perbal (INIST-CNRS)
Avec l’essor des technologies et le tournant numérique, chercheurs et documentalistes scientifiques doivent faire évoluer leurs pratiques professionnelles et s’engager vers une science des données ouvertes. Pour relever ce défi qui est non seulement d’ordre socio-professionnel mais aussi socio-culturel, scientifique, et technique, des chercheurs et des documentalistes choisissent de s’associer et de construire ensemble les nouvelles connaissances et compétences requises. Cette démarche sera présentée à travers le partenariat établi entre l'Observatoire Terre Environnement de Lorraine (OTELo) et l’Inist-CNRS. Celui-ci a été initié dans le cadre d’une étude de cas pour un projet européen SIM4RDM dont l’objectif était d’évaluer les connaissances et compétences des chercheurs en matière de bonnes pratiques de gestion et partage des données de la recherche et, de les y sensibiliser. Actuellement, à l’issue de cette phase de sensibilisation, les documentalistes accompagnent les chercheurs dans l’élaboration et la mise en œuvre de plans de gestion des données. Afin d’assurer ces nouveaux rôles auprès des chercheurs, ils ont construit de nouvelles connaissances en s’appuyant sur leurs connaissances scientifiques et documentaires, sur les ressources en ligne et sur l’expérience d’autres pays plus avancés comme le Royaume Uni ou les Etats-Unis. Ils concrétisent et consolident ces acquis et développent de nouvelles compétences tout en marchant auprès des chercheurs.
Parcours et fonctions actuelles :
Thierry Beguiristain est titulaire d’un doctorat en Biologie Végétale et Forestière obtenu à Nancy. Après un stage post-doctoral au CSIC de Barcelone, il est depuis 2OO1, d’abord au LIMOS et actuellement au LIEC (UMR 7360, CNRS-Université de Lorraine), Ingénieur de Recherche CNRS en microbiologie et biologie moléculaire. Ses activités sont centrées sur l’étude des microorganismes du sol.
Marie-Christine Jacquemot-Perbal détient un doctorat de l’Université d’East Anglia (Royaume Uni) en biologie moléculaire. Après avoir réalisé un stage post-doctoral à l’Institut Max-Planck de Cologne (Allemagne), elle rejoint l’Inist-CNRS en 2003 pour participer à l’indexation de la base Pascal. Dès 2009, elle s’implique dans des activités de gestion et valorisation de données de recherche. En mars 2015, elle est nommée responsable de l’équipe valorisation des données de la recherche au sein du département de l’offre de services, dans le cadre du Projet Ingénierie des connaissances de l’Inist-CNRS.
Plénière
Jeudi 1er octobre, 11h15-12h00
Communication scientifique et community management dans un institut du CNRS (pdf)
(#CST & #CM @INC_CNRS)
Jonathan Rangapanaiken
Institut de Chimie, CNRS
Parcours et fonctions actuelles :
Jonathan Rangapanaiken est en charge de la communication pour la chimie au CNRS. Formé en communication scientifique, il a travaillé dans le champ de l’éducation populaire au sein des Petits débrouillards avant d’intégrer la communication des institutions de recherche : Cnes ensuite CNRS, au sein d’un laboratoire de l’In2p3, à la direction de la communication et aujourd’hui à l’Institut de chimie du CNRS. Il collabore également avec CNRS le journal en tant que rédacteur.
Plénière
Jeudi 1er octobre, 12h00-12h45
Le pôle Edition Scientifique d'Inria : évolution et nouveau périmètre pour un professionnel de l'IST (pdf)
Gaëlle Riverieux
INRIA Rhône-Alpes
De la bibliothèque physique au pôle d’édition scientifique : parcours et étapes du changement pour un nouvel itinéraire.
Une année après une prise de fonction, partons à la découverte d’un périmètre professionnel naissant. Ce tour d’horizon permettra de voir quelles missions et activités sont développées au sein d'un pôle d'édition scientifique tel qui a été dessiné par Inria. Et de façon plus concrète quelles compétences peuvent être attendues et quelles formations peuvent être utiles.
Parcours et fonctions actuelles :
De formation universitaire en histoire de l’art, j’ai obtenu un DUT Information-Communication option “Métiers du Livre” que j’ai suivi entre mon DEUG et ma licence. Le DUT, formation technique, m’a donné l’opportunité de travailler en bibliothèque (Université, collectivités) tout en poursuivant mes études en licence puis maîtrise. A l’issue de mon année de maîtrise, j’ai été recrutée sur un poste de « Chargé(e) de la documentation des Collections », au Musée de Grenoble. Proche des œuvres d’art mais aussi des systèmes d’informations et de gestion des collections, l’irruption des NTIC et l’avènement d’internet dans la profession de documentaliste a stimulé ma curiosité à découvrir encore plus la puissance de l’outil informatique.
Dix ans plus tard, j’intègre Inria pour prendre le poste de « Responsable du Service IST » du Centre de Recherche Inria Grenoble Rhône-Alpes. Les activités, variées, intégraient à la fois des missions traditionnelles relatives à la chaîne documentaire mais aussi des services spécifiques liés aux archives ouvertes et au développement d'outils utiles aux chercheurs. Huit ans plus tard, la réorganisation de l’IST d’Inria m’a permis de prendre en charge la coordination du pôle Edition Scientifique du réseau I.E.S. (Information et Edition scientifiques) d’Inria.
Ce pôle est chargé de contribuer à la création de nouveaux vecteurs de communication scientifique, de gérer des projets de Digital Libraries en relation avec des partenaires académiques européens et de mise en ligne de conférences scientifiques, en libre accès.
Atelier 1
Jeudi 1er octobre, 14h00-15h30
Accompagnement CNRS et autres tutelles dans la communication : comment articuler son activité de professionnel de l'IST ? (pdf)
Sébastien Buthion
CNRS Délégation Rhône-Auvergne
Le CNRS, tant en régional qu’en national, dispose d’outils et de services dans le domaine de la communication grand public, médias, institutionnelle ou interne. Ils s’articulent la plupart du temps avec ceux des autres tutelles d’unité de recherche ou de service afin d’organiser une complémentarité dans l’accompagnement des laboratoires et un juste équilibre partenarial. L’évolution du secteur de l'IST génère des points de convergence avec les enjeux et pratiques de la communication. Cet atelier permettra de mieux connaître l’accompagnement en communication du CNRS aux côtés des autres tutelles de laboratoire afin de voir ensemble comment articuler son activité de professionnel de l'IST dans ce domaine.
Parcours et fonctions actuelles :
Sébastien Buthion est responsable du service communication du CNRS Rhône Auvergne, membre du comité de pilotage national Com’on ! (nouveau réseau des communicants au CNRS) et enseignant en Master communication scientifique et technique à Grenoble 3 dont il est lui-même diplômé. Il est entré au CNRS en 2001 après deux ans d’organisation et d’animation de débats sur les sciences et leurs enjeux de société. D’abord en charge des actions « grand public » puis des relations presse au sein du service communication du CNRS Rhône Auvergne, il a pris la responsabilité de cette équipe en 2009.
Atelier 2
Jeudi 1er octobre, 14h00-15h30
Accompagner les chercheurs : 5 tutoriels à votre disposition pour la rédaction d’un Plan de Gestion des Données dans le cadre d’Horizon 2020 (pdf)
Yvette Lafosse, Françoise Cosserat
INIST-CNRS
La Commission européenne a lancé un projet pilote de libre accès aux données de la recherche dans le cadre du programme « Horizon 2020 ». L’élaboration d’un plan de gestion des données (PGD), un des nouveaux éléments du volet IST de ce programme, est exigé pour tous les projets relevant du projet pilote.
C’est dans ce contexte que l’Inist-CNRS a mis en place un dispositif de formation à distance en différé sur le volet IST Horizon 2020. Il a pour but d’accompagner les chercheurs dans la mise en pratique des obligations et/ou recommandations émises par la Commission européenne. Ainsi, cinq tutoriels multimédias ont été réalisés pour les aider dans la rédaction d’un PGD : description générale, description des données, standards et métadonnées, partage des données, archivage des données.
Ce projet d’autoformation, en bêta-test, répond au besoin des chercheurs de se former rapidement où ils veulent et quand ils veulent.
L’objectif de cet atelier est de faire un retour d’expérience sur ce projet. Il sera l’occasion d’échanger sur ce dispositif de formation et de s’appuyer d’un exemple pratique pour illustrer la démarche d’accompagnement des chercheurs dans la rédaction d’un PGD.
Les participants à cet atelier sont invités à suivre les différents tutoriels dans le temps précédent les FréDoc en suivant ce lien :http://www.inist.fr/?-Tutoriels-multimedias-H2020- et à nous adresser leurs questions via cette adresse : Contact-formation@inist.fr
Parcours et fonctions actuelles :
Françoise Cosserat, titulaire d’un diplôme de docteur en médecine générale, a intégré l’Inist-CNRS en 2010 en tant que chargée de ressources documentaires pour participer à la constitution et à l’indexation de la base de données bibliographiques PASCAL dans le domaine du génie biomédical. Depuis deux ans, elle a réorienté ses activités vers la gestion et le partage des données de la recherche. Actuellement, elle est chargée de valorisation des données de la recherche au sein de l’équipe Valorisation des données de la recherche de l’Inist-CNRS.
Yvette Lafosse, titulaire d’un DEA en Sciences Agronomiques et d’un diplôme de Spécialiste en IST, a intégré l’Inist-CNRS en 1989 en tant qu’Ingénieur documentaliste pour participer à la constitution et à l’indexation de la base de données bibliographiques PASCAL dans les domaines de l’Agronomie, de la Biologie et de l’Ecologie Végétales. Chargée de Formation en IST de fin 1999 à mars 2015, elle a dispensé des formations en présentiel et en classes virtuelles via WebEx. Elle a participé à la production des tutoriels sur « Le libre accès aux résultats de la recherche dans le cadre d’Horizon 2020 ». Depuis le 10 mars 2015, elle assure la responsabilité du Service Formation au sein du Département du Développement de l’Offre de l’Inist-CNRS.
Atelier 3
Jeudi 1er octobre, 14h00-15h30
Focus sur le lancement d'une épi-revue et l'accompagnement de l'équipe éditoriale (pdf)
Gaëlle Riverieux
INRIA Rhône-Alpes
Vendredi 2 octobre 2015
Plénière
Vendredi 2 octobre, 9h00-10h15
Point après quatre années de réflexion (INRIA et Futur’IST)
Odile Hologne (INRA), Jacques Millet (INRIA)
Plénière
Vendredi 2 octobre, 10h30-11h15
Redécouvrir le travail réel & déconstruire le mythe de la résistance au changement : enjeu de transformation sociale (pdf)
Marc Guyon
Chercheur associé au Centre de Recherche sur le Travail et le Développement
Conservatoire National des Arts et Métiers
Les nouvelles technologies de l’information et de la communication sont souvent présentées comme étant au service du progrès, de la créativité et de la transformation des métiers. Néanmoins les transformations sociales et organisationnelles qu’elles amènent ne sont pas toujours bien accueillies par les professionnels. Nous avons souvent tendance à invoquer la résistance au changement des professionnels, des structures ou des organisations, comme une caractéristique naturelle, et inévitable, qu’il conviendrait de vaincre par un pilotage performant de la transformation. A partir d’enquêtes réalisées en clinique du travail, nous pouvons avancer des clés d’interprétation pour déconstruire cette notion de « résistance au changement » en nous intéressant au travail et à ses enjeux psychiques et sociaux. Des constructions collectives issues des collectifs de travail permettent de relever ces enjeux en relation avec la matérialité des conditions de travail et de l’organisation du travail. Dans certaines situations fortement dégradées, ces constructions sociales peuvent évoluer vers plus de rigidité de sorte que ces situations se pérennisent bien que ceux qui les subissent semblent en souffrir. Certains de ces collectifs de travail restent néanmoins susceptibles, pour peu que la question du travail réel soit prise au sérieux, de produire les conditions de la santé au travail et de la transformation de leurs activités en développant des débats de normes et des règles de travail. Nous nous appuierons sur des enquêtes réalisées dans des secteurs d’activité variés comme la recherche scientifique, le travail auprès des enfants, les industries à risque, … pour expliciter les différentes modalités – défense de la subjectivité, construction de la santé, puissance/potentiel de transformation – de ces productions collectives du travail.
Parcours et fonctions actuelles :
Marc Guyon a une double formation en sciences de l’ingénieur, diplômé de l’Ecole Centrale de Lyon (1991) et thèse de doctorat sur le calcul scientifique en sciences du climat (1995), et en psychologie du travail, licence (2009) et master (2011) de psychologie puis doctorat (en cours) sur le travail des chercheur .
Après avoir travaillé au CEA puis à l’ONERA, il entre en 1997 à l’IDRIS, le centre de calcul du CNRS, dans l’équipe d’assistance aux utilisateurs où il devient l’interlocuteur des sciences du climat et de l’environnement. En 2001, Marc Guyon rejoint la division Recherche & Développement d’EDF où il prend en charge le projet d’organisation de l’informatique scientifique et le projet de centre de calcul commun avec le CEA pour ensuite s’investir dans des questions de modélisation des systèmes énergétiques et leurs dimensions techniques, environnementales et économiques.
De 2009 à 2011, il est accueilli au Centre de Recherche sur le Travail et le Développement (CRTD) du CNAM dans la chaire « Psychanalyse Santé Travail » du Professeur Dejours sous la direction duquel il a commencé un travail de doctorat sur la recherche scientifique. A la demande de la direction générale du CNRS il a coordonné et participé à l’intervention réalisée par le CNAM en psychologie clinique du travail pour élucider les relations entre souffrance, plaisir et organisation du travail de la recherche scientifique. Aujourd’hui, chercheur associé au CRTD il a également travaillé sur les relations entre formation et travail, sur le travail (du) numérique et sur les politiques de prévention, de santé et de sécurité au travail.
Crédits photos : Philippe Eyraud (CNRS)
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